Article
Introduction
Les banques canadiennes tiennent fermement à l’innovation technologique. Elles soutiennent de plus en plus le développement et l’adoption de l’intelligence artificielle (IA), que ce soit par des initiatives internes qu’à travers des partenariats externes. Grâce aux investissements massifs dans l’IA et les technologies connexes, les banques sont en mesure de bonifier leurs services à la clientèle, de perfectionner leur gestion du risque et d’améliorer leur efficience.
Survol
L’Association des banquiers canadiens (ABC) et ses banques membres sont favorables au développement et à l’usage responsables de l’IA, d'autant que cette technologie occupe un rôle grandissant au sein du secteur financier : détection des fraudes, cybersécurité, efficience opérationnelle et services à la clientèle.
Au Canada, les banques gèrent de façon réfléchie les risques inhérents à l’IA et à d’autres technologies. Elles doivent respecter des exigences réglementaires sectorielles spécifiques, ainsi que des cadres internes. Ces cadres comprennent des modèles de gestion du risque, une surveillance par de tierces parties, ainsi que des contrôles du cyberrisque et des risques technologiques.
À mesure que le gouvernement poursuit la promotion de l’innovation dans le domaine de l’IA et soutient son adoption à travers les divers secteurs, il faudra envisager soigneusement tout changement aux règles ou aux orientations afin d’éviter la duplication des obligations actuelles et la fragmentation des contrôles. Les efforts déployés dans le secteur financier, où des bases réglementaires solides priment, doivent être coordonnés et clairement définis. Il en va de l’alignement sur les cadres actuels et de la poursuite du soutien à l’innovation, parallèlement aux consultations soutenues avec le secteur.
Nous présentons ici les réponses de l’ABC aux questions pertinentes à notre secteur, posées dans le document de consultation du gouvernement fédéral sur la Stratégie canadienne en matière d’intelligence artificielle.
Recherche et talents
Questions de la consultation
Comment le Canada préserve‑t‑il et accroît‑il son avance dans le secteur de la recherche en IA? Quels sont les domaines prometteurs sur lesquels le Canada devrait miser et dans lesquels il pourrait jouer un rôle de chef de file mondial?
Comment le Canada peut‑il renforcer la coordination entre le milieu universitaire, l’industrie, le gouvernement et le secteur de la défense afin d’accélérer la recherche en IA à forte incidence?
Quelles conditions doivent être remplies pour que la recherche canadienne en IA reste concurrentielle à l’échelle mondiale et fondée sur des principes éthiques?
Quels efforts sont nécessaires pour attirer, perfectionner et retenir les meilleurs talents en IA dans les domaines de la recherche, de l’industrie et du secteur public?
Réponses de l’ABC
Le Canada doit se doter d’une stratégie claire en vue d’attirer et de retenir le talent. À cet effet, l’ABC favorise une approche à deux volets : d’abord, ouverture de voies plus rapides pour les professionnels qualifiés au moyen de l’immigration ciblée et des programmes de mobilité des talents; ensuite, élargissement de la formation au Canada par des partenariats public‑privé avec des universités, des centres d’innovation et des employeurs du secteur financier. L’introduction d’un crédit d’impôt commercial pour la formation des employés sur l’IA encouragera les entreprises à perfectionner les compétences de leurs employés en relation avec les outils pratiques d’IA dans des domaines comme les grands modèles de langage, les systèmes agentifs et les applications connexes.
En vue de maintenir sa compétitivité mondiale et son respect de l’éthique, le Canada devra adopter des normes interopérables alignées sur les cadres reconnus internationalement, comme le cadre de gestion des risques liés à l'IA élaboré par le NIST (National Institute of Standards and Technology des É.‑U.). Des normes communes propres aux tests, à la validation et à la provenance des données renforceraient la collaboration dans le domaine de la recherche, réduiraient le dédoublement et fourniraient des limites éthiques claires.
Nous recommandons la désignation ou le renforcement du pouvoir d’un organisme interdisciplinaire, actuel ou nouveau, qui collaborera avec l'Institut canadien de la sécurité de l'IA (ICSIA), les agences fédérales concernées et les consortiums industriels sur la mise en place de partenariats public‑privé‑universitaire, sur la gestion du partage des connaissances et sur la création de filières permettant aux meilleurs talents de l'enseignement postsecondaire de s'orienter vers la recherche en IA axée sur la finance. Ce cadre est une voie pour le Canada de s'appuyer sur son travail continu avec le Réseau international des instituts de sécurité de l'IA, en accordant la priorité à la recherche sur l'alignement de l'IA sur les valeurs humaines, à l'atténuation des risques liés au contenu synthétique, et aux tests de résistance des systèmes de l'IA agentive. Cette combinaison de gestion institutionnelle et d'orientation sectorielle renforcerait la capacité du Canada à transformer la recherche fondamentale sur la sécurité de l'IA en applications pratiques, spécifiques au secteur financier.
Accélération de l’adoption de l’IA par l’industrie et le gouvernement
Questions de la consultation
Où se trouve le plus grand potentiel pour une adoption efficace de l’IA au Canada? Comment pouvons‑nous nous assurer que les secteurs qui présentent les meilleures occasions puissent en tirer parti?
Quels sont les principaux obstacles à l’adoption de l’IA et comment le gouvernement et l’industrie peuvent‑ils collaborer pour accélérer son adoption responsable?
Comment saurons‑nous si le Canada s’engage véritablement dans le domaine de l’IA et adopte cette technologie? Quels sont les meilleurs indicateurs de réussite?
Réponses de l’ABC
Les progrès dans l'adoption de l'IA sont ralentis par une fragmentation des réglementations et un chevauchement des attentes entre les organismes de réglementation prudentielle, comportementale et de protection de la vie privée. Une approche coordonnée à l'échelle du gouvernement, fondée sur la proportionnalité et une clarté des rôles, produira un environnement plus prévisible pour un déploiement responsable.
Les incohérences transfrontalières, en particulier lorsque des administrations américaines imposent des règles plus strictes sur l'IA, poussent les institutions canadiennes à se conformer par défaut à la norme mondiale la plus stricte, ce qui freine l'innovation nationale. Un bac à sable réglementaire canadien en matière d'IA offrirait un espace contrôlé pour des essais supervisés, similaire aux modèles mis en place au Royaume‑Uni, à Singapour et en Australie. De plus, l'harmonisation des normes de sécurité et d'essais aidera les petits fournisseurs à participer à l'écosystème en toute confiance.
Le gouvernement pourra envisager les moyens de mesurer la réussite de l’adoption, en tenant compte des indicateurs qui soulignent une véritable intégration plutôt que ceux qui pointent vers une simple expérimentation. Les conclusions du groupe d'experts du G7 sur la cybersécurité montrent qu'un cadre d'adoption peut inclure des indicateurs comme l'adoption dans le secteur des infrastructures critiques, la hausse de la productivité, le niveau des investissements et leurs sources, les types de technologies d'IA déployées et les tendances en matière de demande de main‑d'œuvre liée à l'IA. Outre ces mesures quantitatives, le succès devra être évalué également en fonction du niveau de réalisation des objectifs de chaque cas d'utilisation, tout en veillant à ce que les risques associés soient efficacement gérés et atténués. Il sera essentiel de montrer à quoi ressemble une adoption réussie et responsable de l'IA afin de renforcer la confiance du public et d'encourager un déploiement plus large dans l'ensemble de l'économie.
Commercialisation de l’IA
Questions de la consultation
Que faut-il mettre en place pour que le Canada assure la croissance d’entreprises d’IA concurrentielles à l’échelle mondiale, tout en préservant la propriété, la propriété intellectuelle et la souveraineté économique?
Quels changements doivent être apportés à l’environnement commercial canadien pour favoriser la commercialisation de l’IA?
Comment le Canada peut-il mieux relier la recherche en IA à la commercialisation afin de répondre aux besoins stratégiques des entreprises?
Réponses de l’ABC
Le développement d'entreprises d'IA compétitives à l'échelle mondiale nécessite un environnement sécurisé, fiable et constant. Des exigences d'évaluation claires et normalisées, qui portent sur l'explicabilité, les tests ainsi que le contrôle des modèles, aideront les fournisseurs canadiens à répondre aux attentes du secteur financier. Le gouvernement peut accélérer la commercialisation grâce à des marchés publics, à des partenariats en innovation et au financement de l'écosystème qui met les solutions en production.
Tout aussi importants sont les investissements dans les infrastructures fondamentales, comme la capacité de calcul et les ensembles de données d'apprentissage de haute qualité, parallèlement aux initiatives de soutien aux PME et aux entreprises en démarrage spécialisées dans l’IA. Le Canada devra adopter une approche équilibrée en matière de nuage public souverain et de souveraineté des données. Il pourra, par exemple, poursuivre son recours aux infrastructures mondiales fiables tout en renforçant ses capacités nationales en matière de calcul et de normalisation.
D’ailleurs, le Canada devra encourager la commercialisation de l'IA en s'appuyant sur les investissements antérieurs dans le pilier « Commercialisation » de la Stratégie pancanadienne en matière d'IA et en soutenant les partenariats public privé, afin de faciliter le passage de l’IA du stade de la recherche et du développement au stade de la commercialisation.
Formation de champions canadiens et attraction des investissements
Questions de la consultation
Comment le Canada peut‑il multiplier et renforcer les champions industriels de l’IA? Quelles mesures de soutien permettraient à nos champions de dominer le marché?
Quels changements au système canadien d’incitations commerciales permettraient d’accélérer l’expansion durable des entreprises d’IA?
Comment pouvons‑nous le mieux aider les entreprises d’IA à demeurer au Canada tout en se démarquant sur les marchés mondiaux?
Quelles leçons pouvons‑nous tirer de l’expérience des pays qui réussissent à attirer des investissements en IA et en technologie, tant de sources nationales qu’étrangères?
Réponses de l’ABC
La croissance des champions canadiens de l'IA dépend d'un écosystème stable et prévisible. Le langage et les attentes réglementaires doivent être cohérents entre les agences afin que les entreprises (et les investisseurs) sachent ce que signifient en réalité les termes « transparence », « équité » ou « explicabilité ».
Les gouvernements peuvent utiliser les leviers d'approvisionnement et des incitations ciblées pour aider les petits fournisseurs nationaux du domaine de l'IA à répondre aux exigences spécifiques du secteur et à se développer en entreprises de taille moyenne, prêtes à exporter. Les expérimentations réglementaires internationales restent un bon modèle pour équilibrer la surveillance et l'innovation, en offrant aux entreprises des voies de développement responsable.
Des initiatives internationales comparables illustrent la façon dont les stratégies cohérentes pour attirer des investissements peuvent renforcer les efforts de déploiement nationaux. L'Union européenne combine l'harmonisation réglementaire avec un financement coordonné de la recherche et des infrastructures au moyen de l'initiative commune européenne pour le calcul de haute performance (EuroHPC JU) et des programmes Horizon Europe connexes, qui font progresser la capacité de calcul et la recherche intensive en IA. L'initiative française Campus IA, soutenue par des partenaires publics et privés, vise à renforcer la capacité nationale de recherche et de commercialisation dans le domaine de l'IA. Quant à la stratégie industrielle moderne du Royaume‑Uni, elle intègre l'IA dans un cadre plus large qui relie le financement de l'innovation, la politique industrielle et le développement des compétences, afin d'attirer les investissements et d'accélérer l'adoption de technologies responsables.
Création de systèmes d’IA sûrs et renforcement de la confiance du public envers l’IA
Questions de la consultation
Comment le Canada peut‑il renforcer la confiance du public envers les technologies d’IA tout en tenant compte des risques qu’elles présentent? Quelles sont les mesures les plus importantes à prendre pour instaurer cette confiance?
Quels cadres, normes, réglementations et règles sont nécessaires pour garantir que les produits d’IA canadiens sont fiables et déployés de manière responsable?
Comment le Canada peut‑il mobiliser de manière proactive les citoyens et les entreprises afin de promouvoir une utilisation responsable de l’IA et la confiance dans sa gouvernance? Qui est le mieux placé pour diriger les efforts qui favorisent la confiance?
Réponses de l’ABC
La confiance du public se gagne d'abord grâce à une transparence équilibrée, suffisante pour expliquer l'usage et la gestion de l'IA, en évitant d'exposer des modèles sensibles ou la propriété intellectuelle de tiers. Toute mise en œuvre réglementaire devrait s'accompagner d'initiatives d'éducation et de sensibilisation du public pour que la population comprenne à la fois les avantages et les limitations de l'IA.
Parallèlement à l'inclusion de la surveillance au cœur des normes interopérables, comme le cadre de gestion des risques liés à l’IA élaboré par le NIST, le Canada devra investir dans la détection et l'atténuation des menaces émergentes, comme l'hypertrucage et les outils de fraude. Cette approche garantit des processus de contrôle concrets, sans complications ni duplications inutiles.
Les cadres réglementaires et de surveillance existants peuvent être mis à profit afin de renforcer les attentes en matière de transparence, d'explicabilité et d'interprétabilité tout au long de la chaîne d'approvisionnement de l'IA, et de confirmer ainsi les objectifs précités. Il est impossible pour les institutions financières d'évaluer ou de gérer efficacement les risques liés à l'IA sans que les fournisseurs tiers ne soient sous l'obligation de divulguer les informations pertinentes sur la provenance des données, la gouvernance des modèles et les dépendances en aval. Les orientations données dans les cadres actuels régissant le secteur financier devraient viser l'alignement de la responsabilité institutionnelle sur les obligations des fournisseurs, ce qui garantit la visibilité des données d'apprentissage, des entrants des modèles et d'autres sources distantes, le cas échéant. Cet alignement renforcerait la confiance dans les systèmes financiers basés sur l'IA tout en maintenant la cohérence entre la surveillance organisationnelle et les mécanismes de contrôle des tiers.
Éducation et compétences
Questions de la consultation
Quelles sont les compétences requises pour parvenir à une économie numérique moderne, et comment le Canada peut‑il le mieux soutenir leur développement et leur déploiement au sein de la main‑d’œuvre?
Comment pouvons‑nous améliorer les connaissances en matière d’IA au Canada, y compris en ce qui concerne ses limites et les préjugés véhiculés à son propos?
Que peut faire le Canada pour garantir un accès équitable aux connaissances en matière d’IA dans toutes les régions et dans tous les groupes démographiques et socioéconomiques?
Réponses de l’ABC
L'état de préparation à l’adoption de l'IA dépend de la main‑d'œuvre. Le gouvernement devra soutenir les partenariats public‑privé en matière de formation qui permettent de requalifier et de perfectionner les travailleurs, et devra introduire un crédit d'impôt pour les employeurs afin de les compenser pour les coûts investis dans la formation de leur personnel à l’IA. En outre, les programmes d'immigration et de mobilité des talents doivent être élargis en vue de combler la pénurie de compétences à court terme, jusqu'à ce que les filières nationales soient bien établies.
Afin d'assurer une préparation équitable à l'IA, le Canada devra adopter une approche nationale coordonnée de la littératie en matière d'IA qui élargisse la participation à l'ensemble des groupes démographiques et des régions. Les partenariats entre les secteurs public, privé et universitaire peuvent jouer un rôle central en intégrant une formation axée sur l'IA dans les programmes postsecondaires non techniques, notamment en sciences sociales, en commerce et dans les disciplines connexes. Des incitations ciblées encourageraient les institutions financières et d'autres secteurs à collaborer avec le monde universitaire au développement de tels programmes et au déploiement de stages coopératifs et de stages en entreprise pour transformer les connaissances théoriques en expérience pratique.
Cette approche s'aligne sur des principes internationaux, comme l'appel mondial à l'action sur la maîtrise de l'IA et la nouvelle fracture numérique de l'UNESCO, qui souligne l'importance de l'éducation inclusive, de l'engagement local et de l'apprentissage continu comme fondements de l'équité numérique.
Infrastructure favorable en place
Questions de la consultation
Quelles lacunes en matière d’infrastructure (calcul, données, connectivité) freinent l’innovation en matière d’IA au Canada, et qu’est‑ce qui empêche les entreprises canadiennes de mettre en place une infrastructure souveraine pour y remédier?
Comment pouvons‑nous garantir un accès équitable à l’infrastructure de l’IA dans toutes les régions, dans tous les secteurs et à tous les utilisateurs (chercheurs, jeunes entreprises, PME)?
De quelle capacité de calcul souveraine pour l’IA aurons-nous besoin pour notre sécurité et notre croissance? Sous quelles formes?
Réponses de l’ABC
Le développement et le déploiement de l'IA nécessitent des infrastructures informatiques performantes et des bases de données robustes. Le Canada devra prendre une position pragmatique en ce qui concerne son nuage public souverain et la souveraineté de ses données. Ainsi, il devra poursuivre l'utilisation de services nuagiques mondiaux fiables tout en investissant dans les capacités, les normes et les modèles en source libre canadiens. Des investissements directs dans la puissance informatique et dans les ensembles de données choisis contribueront à la réduction des engorgements et faciliteront aux innovateurs canadiens la concurrence à l'échelle mondiale.
Sécurité de l’infrastructure et de la capacité canadienne
Questions de la consultation
Quels sont les risques émergents liés à l’IA en matière de sécurité, et comment le Canada peut-il atténuer de manière proactive les menaces futures?
Comment le Canada peut‑il renforcer la cybersécurité et protéger les infrastructures, les données et les modèles critiques à l’ère de l’IA?
Dans quels domaines l’IA peut‑elle améliorer la protection et la défense du Canada? Que faudra‑t‑il pour mettre en place une solide posture défensive en matière d’IA?
Réponses de l’ABC
La sécurité doit être abordée sous deux angles : premièrement, la gestion des risques de concentration liés à la dépendance vis‑à‑vis d'un petit nombre de fournisseurs mondiaux de services nuagiques; deuxièmement, l'exploitation de l'IA elle‑même dans l'objectif de renforcer la cybersécurité et la détection de la fraude. Les attentes réglementaires existantes peuvent très bien répondre à ces priorités, et les orientations resteront fondées sur des principes et neutres à l’égard de la technologie afin de permettre aux entreprises de s'adapter à l'évolution des menaces.
Une surveillance coordonnée entre Finances Canada, Innovation, Sciences et Développement économique Canada, ainsi que les partenaires chargés de la sécurité nationale, sera essentielle pour assurer la résilience du système sans obligations redondantes.
Le Canada devrait raffermir sa défense nationale fondée sur l'IA en combinant des investissements ciblés et des mécanismes opérationnels coordonnés. L'investissement de 560 millions de dollars prévu par le gouvernement pour renforcer les fondements numériques du Canada devrait explicitement inclure des mesures de détection et d'atténuation des cybermenaces générées par l'IA, ainsi que des moyens de lutte contre ces menaces. Les canaux publics‑privés actuels de partage des renseignements pourront être mis à profit afin d'identifier les indicateurs de menaces spécifiques à l'IA, d'échanger des renseignements sur les signes révélateurs et de promouvoir l'innovation défensive dans l'ensemble des secteurs. L'intégration de ces efforts dans le cadre de surveillance fondé sur des principes et neutre sur le plan technologique, qui est actuellement en vigueur, renforcera la résilience nationale des institutions financières sous réglementation fédérale, tout en assurant l'harmonisation entre les initiatives de sécurité du secteur financier et la stratégie de défense plus large du Canada.
Conclusion
L’ABC est reconnaissante pour cette occasion de vous soumettre ses commentaires. Nous demeurons à votre service si vous désirez discuter davantage de ces recommandations.